L’intégration dès le premier jour

Le 15 octobre 2024, il était enfin le moment de passer chez le notaire et de recevoir les clés. Lors de la signature du compromis de vente en juillet, nous avions passé près de 3 heures chez le notaire, alors qu’aujourd’hui cela n’a pris « seulement » qu’une heure et demie. Les deux fois, on ne nous a pas offert de café, de thé ou d’eau, ce qui est impensable aux Pays-Bas. Les taxes de transaction en France sont très élevées et le notaire avait une explication pour cela : en France, vous pouvez être sûr que le bien vous appartient vraiment, parce qu’il y a un recul de 30 ans. Il n’est donc pas possible que quelqu’un vienne un jour réclamer votre maison. « En Angleterre, cela peut se passer comme ça », selon le jeune notaire. Bon, bon, dans ce cas, il y a un prix à payer, n’est-ce pas ?

Nous avions prévu d’emporter quelques affaires pour passer une semaine à nous habituer à notre nouvelle maison et à préparer le grand déménagement (en novembre). Et c’était une bonne décision. La maison était loin d’être « propre au balai » comme on l’appelle aux Pays-Bas. De plus, nous avons trouvé un nid de guêpes lors de l’état des lieux. Nous nous sommes donc empressés d’appeler un spécialiste de la lutte contre les nuisibles, qui très à l’écoute du client, est venu immédiatement dès le lendemain.

Arrival 15 okt

Douche froide

Le soir, Rob a pris une douche froide : le robinet thermostatique s’est avéré être branché dans le mauvais sens. « Hhmmm, était-ce un vice caché ? Heureusement, Rob a pu le réparer. Dans le même ordre d’idées, nous avons eu d’autres dépenses imprévues. Nous avions anticipé les dépenses « imprévues »: vivement conseillé pour les futurs émigrants. Mais rassurez-vous : nous ne sommes pas un bon candidat pour l’émission de télévision néerlandaise ‘Je pars’ .

Banque

Le deuxième jour, nous sommes allés tout de suite à la banque la plus proche pour ouvrir un compte, parce qu’on trouvait que c’était prio. En ligne, cela n’avait pas fonctionné, mais après deux heures et demie de visite à l’agence, cela a semblé fonctionner. Les dames étaient sympathiques et nous avons bien ri. Nous avons été très patients malgré tout le travail qui nous attendait : nous avions choisi la France et voilà que la culture en cadeau! Malheureusement, après 4 semaines, nous ne pouvions toujours pas transférer d’argent sur ce compte et c’est à ce moment-là que nous avons quitté cette banque. Et nous avons recommencé à chercher (1). Notre devise: Si quelque chose ne veut pas se produire, il ne faut pas le forcer.

Vaches

Vaches

Et plus encore durant cette première semaine : des vaches dans notre jardin ! Des deux côtés de notre parcelle, il y a des vaches dans le pré et ces vaches avaient trouvé un passage dans la clôture. Comment chasser une vache ? Impossible. Mais c’était une bonne raison de contacter l’agriculteur qui, le lendemain, a planté des poteaux supplémentaires. Espérons maintenant que la clôture ne bougera pas.

A la Mairie

Émigrer en France demande beaucoup de préparation. Nous n’avons trouvé nulle part de liste de pointage prête à l’emploi qui nous convienne, car on n’est pas le cas de figure standard. Mais nous sommes désormais des experts polyvalents. Ainsi, nous avions décidé de nous enregistrer officiellement dans notre nouveau lieu de résidence, et avions donc envoyé un courrier électronique à la mairie. Et oui : à cette fin, nous avons obtenu un rendez-vous personnel avec le maire! Nous avons passé une heure ensemble dans la « salle des mariages » pour faire connaissance et échanger nos numéros de téléphone. Le fromage, les gaufrettes et les ‘pepernoten’ hollandais, que j’avais apportés, ont été dégustés lors de la réunion du conseil municipal une semaine plus tard. Il faut parfois faire quelque chose pour devenir un Néerlandais célèbre. Nous avons fait de notre mieux !

Mairie

Dès la première semaine, nous avions déjà vécu plus d’aventures qu’une année entière aux Pays-Bas : notre installation fût rapide !

Ps. : (1) Il y avait encore deux banques françaises auxquelles nous ne pouvions pas accéder en ligne, l’une parce que nous n’avions pas de compte français et l’autre parce que nous n’avions pas de carte d’identité française. Heureusement, la quatrième banque (une banque commerciale internationale en ligne) nous a accueillis comme clients !

Conclusion : chaque jour, nous rencontrons de nouveaux obstacles avant de pouvoir ancrer ici. Cela nous apprend à être patients et à trouver des solutions. Nous avons choisi cette vie, c’est notre propre création. Alors, ne nous plaignons pas ! .

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