par la France et les Pays-Bas
Ma petite voiture blanche nous a suivis en France et nous a déjà rendu de grands services. Mais elle préfère retourner aux Pays-Bas. Du moins, c’est ce que je pense quand je vois les difficultés rencontrées pour l’importer.
Pour résumer une longue histoire :
Avant notre départ, Rob avait déjà réuni les documents nécessaires pour importer sa voiture en France. Le 22 novembre 2024, la voiture avait passé avec brillance le contrôle technique français. Après avoir insisté un peu, le concessionnaire chez qui j’avais acheté la voiture m’a également envoyé le certificat de conformité. Oui, oui, c’est incroyable la quantité de papiers qu’il faut.
Et une fois tous les papiers en ordre, il ne reste plus qu’à les remettre et à attendre la nouvelle carte grise. Où dois-je remettre mon dossier ?
Cela se fait via une sorte de plateforme DIGID, appelée France Connect. Mais pour y avoir accès, il faut avoir payé sa première déclaration d’impôt sur le revenu, donc pour moi, probablement fin 2025. Ce n’est donc pas une option pour l’instant.
Alors comment faire ?
*J’ai d’abord essayé par l’intermédiaire d’un garagiste, car ils s’occupent souvent de ce genre de démarches, mais après 10 jours, cela ne fonctionnait toujours pas.
*France Connect permet également d’effectuer des transactions « au nom d’une autre personne » depuis son propre compte. Un ami a donc essayé de nous aider, mais après avoir passé deux heures en ligne, nous étions de retour à la case départ pour la cinquième fois, nous avons donc abandonné.
*Nous avons ensuite pris rendez-vous le 31 décembre 2024 à 16 heures à un guichet (France Service) pour obtenir de l’aide. Tout le monde était prêt à fêter le Nouvel An, même la plateforme France Connect, qui était complètement hors ligne à ce moment-là. Comme nous ne pouvions aller nulle part ailleurs, la dame a téléchargé notre dossier début janvier, afin que nous puissions au moins rentrer chez nous et boire du champagne.
Jusqu’ici, tout va bien. Il ne reste plus qu’à attendre. L’administration française. Car oui. Ici, les dossiers sont encore traités manuellement. Ouf.
- Le 20 février 2025 : refus : le numéro d’identification du véhicule (VIN) a été mal saisi. Mais les numéros étaient corrects, donc la dame a de nouveau téléchargé l’ensemble du dossier.
- Le 25 mars 2025 : nouveau refus car le mauvais itinéraire a été utilisé dans France Connect. La dame a donc immédiatement téléchargé à nouveau le dossier en suivant l’itinéraire conseillé.
Il ne reste plus qu’à attendre.
Entre-temps, j’ai reçu un message du RDW aux Pays-Bas m’informant que ma voiture devait passer le contrôle technique avant le 29 mars 2025. Par mesure de sécurité, j’ai demandé au service d’assistance si le contrôle technique français de novembre 2024 était également valable, ….mais non.
Conclusion : je vais faire un aller-retour aux Pays-Bas dans la semaine du 29 mars pour faire contrôler ma voiture à Hapert. C’est une dépense imprévue importante, mais heureusement, j’ai une réserve pour cela : « Premiers secours en cas de dos au mur ».
La question : pourquoi tout cela arrive-t-il ?
La réponse : Rob et moi ne sommes pas dans le flow, l’énergie stagne. Lorsque nous irons mieux, et que les choses iront mieux entre nous, ce « dossier » se résoudra de lui-même.
Le 2 avril, une nouvelle erreur apparaît sur ma demande : le Quitus Fiscal (un document des services fiscaux) est établi à deux noms et la voiture est enregistrée à un seul nom. Cette incohérence est le dernier obstacle, après quoi tout devrait être en ordre.
Au guichet dédié, je demande un nouveau Quitus Fiscal établi uniquement à mon nom, qui m’est envoyé dans les quatre jours. Quelle agréable surprise !
Après que la dame ait téléchargé ce nouveau document et la « Partie II », j’ai reçu le 16 avril l’invitation à régler, car… Le dossier était complet et mon numéro d’immatriculation connu.
Depuis le 17 avril, ma Déesse Blanche roule avec sa nouvelle plaque d’immatriculation et est assurée dans son pays d’origine. Et elle est complètement connectée à moi 😉.

*Explication Nous avons commandé un nouveau toit en janvier, mais les travaux ne se déroulent pas sans encombre. Presque chaque jour, nous avons de mauvaises surprises et le résultat final n’est pas à la hauteur de nos attentes. Le toit symbolise donc notre énergie actuelle, pleine de leçons à tirer et de processus à mener. À Pâques, les travaux ne sont toujours pas terminés : à suivre dans un prochain blog.