et sauvé par son voisin.
Avec son père, fils de fermier qui a choisi de devenir professeur dans un lycée d’agriculture, et puis trois oncles et tantes propriétaires de grandes exploitations agricoles aux Etats-Unis et dans le Flevopolder (Pays-Bas) et puis un cousin plus jeune qui « gère la ferme familiale », ….Rob a lui aussi un héritage à honorer. Il en parle souvent : « Plus tard je vais passer mes journées à conduire un petit tracteur, vroom vroom ». Eh oui, son enfant intérieur se réveille à l’approche de la retraite.
Le grand jour est enfin arrivé : le 25 avril, il a loué le « tracteur », un espèce de kart à quatre roues motrices qui tond également l’herbe et peut venir à bout des broussailles les plus épaisses ! Comme pour son premier jour d’école, Rob a passé une nuit agitée, mais lorsque le kart a été sorti de la remorque, il était impatient de commencer :
Comme un vrai agriculteur, il a passé toute la journée à faire des allers-retours.
Nous avons ici 12 000 m² d’herbe qui dépasse la hauteur d’un petit enfant, beaucoup de buissons épineux, un sol argileux dur et surtout une pente qui ressemblerait à une piste de ski noire que l’on trouve dans les Alpes. Rob était bien installé dans son siège et se frayait un chemin à travers la verdure printanière.
Pas question de prendre le temps de déjeuner tranquillement : il fallait se dépêcher, car le plus dur restait à faire, en haut de la pente. Et vers 16 heures… Rob est descendu à pied et m’a dit qu’il allait demander au voisin de sortir le tracteur du fossé. Oups ! Ce n’était pas prévu. Heureusement, Rob était indemne, mais tout de même un peu secoué. Il n’avait pas vu qu’il y avait un passage abrupt et raide dans la pente, sous les buissons :

Le tracteur du voisin Pascal n’était pas assez puissant pour libérer le « kart bleu » (véhicule tout-terrain). Il est allé chercher son beau-père de 85 ans, qui parcourt encore quotidiennement les collines de la Drôme avec son grand tracteur. Marcel est arrivé une heure plus tard avec du matériel puissant et en 5 minutes, le problème était résolu. Ce n’est peut-être pas étonnant, avec autant d’années d’expérience en tant que propriétaire de beaucoup d’hectares dans cette région, mais c’était tout de même une rencontre très originale avec les voisins.
Nous sommes ensuite descendus:
et avons immortalisé ce moment :

Heureusement, Rob a pu louer le kart un jour de plus : pour terminer le travail, mais aussi pour être rassasié.
Encore un grand merci à Pascal et Marcel !
Pour finir, je termine toujours par la question suivante : du point de vue où nous sommes les créateurs de notre vie, de nos actions quotidiennes, qu’est-ce que cette situation nous apprend ?
Rob était concentré, mais il n’avait pas une vue d’ensemble. Il a dévié de la bonne voie et s’est retrouvé coincé. Quelle est la symbolique de cette situation ? Après tout, nos paroles, nos pensées et notre énergie, conscientes ou inconscientes, se manifestent. Tout a un sens. Lorsque vous en êtes conscient et que vous vous y intéressez, et surtout lorsque vous vous intéressez à vous-même (qui suis-je vraiment ?), la vie (quotidienne) prend une nouvelle perspective. Tant que nous ne tirons pas les leçons des expériences que nous vivons chaque jour, les mêmes messages continuent à se répéter : des leçons qui sont emballées dans un événement. Le défi consiste à sortir de ce cercle vicieux.
Donc : si ça ne va pas, c’est que c’est pour une bonne cause !
Décrivez la situation avec des mots précis et laissez les mots vous imprégner. Posez-vous ensuite les questions d’introspection suivantes :
1) Que se passe-t-il ?
2) Que veut-t-il se passer ici ?
Pour traiter de telles questions, il faut être centré et engager le dialogue avec un cœur ouvert. C’est le point de départ, qui demande également l’attention et le soin nécessaires. En bref : il faut travailler dur !
PS : Cet événement a notamment permis à Rob de comprendre qu’il continue, non seulement au sens propre, mais aussi au sens figuré, sans voir clairement ce qu’il fait. Ce fut littéralement un tournant : nous allons désormais faire les choses différemment 😉. Et je ne parle pas seulement de l’entretien du jardin.
Dernier point, mais non des moindres : nous avons tondu beaucoup d’herbe haute et taillé les broussailles. Non seulement le nettoyage de printemps est visible physiquement, mais nous avons également été agréablement surpris par son impact sur notre énergie. Des mots tels que « espace », « vue d’ensemble », « liberté de mouvement » et « bonheur » décrivent bien ce sentiment. On connaissait déjà ce phénomène, mais comme il s’agit d’un espace aussi grand, l’impact a été exponentiel sur notre énergie. C’est un sujet intéressant à approfondir à l’avenir.